La Madeleine à la veilleuse

Georges de La Tour

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Mot clé de l'oeuvre: Madeleineveilleuse

Présentation générale sur les oeuvres

La Madeleine à la veilleuse
Artiste Georges de La Tour
Date Vers 1642-1644
Type Huile sur toile
Technique Peinture
Dimensions (H × L) 128 × 94 cm
Localisation Musée du Louvre, Lens (France)


La Madeleine à la veilleuse, ou Madeleine Terff, est un tableau du peintre français Georges de La Tour peint vers 1642-1644. Cette huile sur toile représente Madeleine pénitente, comme plusieurs autres peintures de l'artiste. Elle est conservée au musée du Louvre, à Paris.


La Madeleine à la veilleuse, ou Madeleine Terff, est un tableau du peintre français Georges de La Tour datant de 1640-1645, et mesurant, avec son cadre, 156 centimètres de hauteur et 122 centimètres de largeur1,2, 128 centimètres sur 94 sans le cadre.


Le tableau est acheté en 1949 par le musée du Louvre et porte le numéro d'inventaire RF 1949-111,2. Il a passé une partie de la Seconde Guerre mondiale caché dans une mine de sel allemande à l'abri des bombardements.


La Madeleine à la veilleuse est exposée au Louvre-Lens3 depuis son inauguration le 4 décembre 2012, dans La Galerie du temps où elle constitue la pièce no 164.


Georges de La Tour a traité, à trois reprises au moins, le thème de la Madeleine pénitente comme le prouvent les tableaux conservés au County Museum of Art de Los Angeles, à la National Gallery de Washington et au Metropolitan Museum de New York. Dernier en date, le tableau du Louvre est le plus strictement composé.
La Madeleine Terff
Le tableau, qui appartenait à Camille Terff à Paris en 1914, est entré au Louvre après de multiples péripéties. Son propriétaire avait chargé un intermédiaire véreux de le vendre. Refusant une offre du Louvre, pourtant supérieure à la somme demandée par Terff, l’intermédiaire entame finalement des négociations qu’il conclut avec le musée de Cologne ; mais l’escroc garde pour lui une partie de la recette. Suite à de multiples recours en justice engagés par Terff et ses héritiers, l’œuvre regagne la France et le Louvre en 1949, après un séjour dans les mines de sel, en Allemagne, où il avait été mis à l’abri des bombardements de la seconde guerre mondiale.
La Madeleine pénitente
La jeune femme est assise devant une table sur laquelle sont diposés quelques livres et un verre d’huile où brûle une mèche. Madeleine est en pleine méditation, le regard fixé sur la grande flamme qui éclaire son visage. Elle est pieds nus et tient de la main gauche son menton et de la droite, un crâne tourné vers le spectateur et luisant sous l’effet de la lumière. Guérie par le Christ des démons qui l’habitaient, Marie Madeleine médite sur la vie et sa fragilité, évoquée par le crâne et par la petite flamme éphémère et tremblante. 
La pécheresse repentie et sanctifiée apparaît fréquemment à partir du XVIIe siècle avec saint Jérôme comme une image type de l’abandon du monde et de la pénitence. Cet aspect de la sainte sera fortement soutenu et encouragé par le concile de Trente qui en fait la personnification du sacrement de Pénitence.
La Tour et Marie Madeleine
La Madeleine est l’un des thèmes de prédilection de Georges de La Tour. On connaît actuellement quatre tableaux originaux présentant un schéma de composition similaire mais comportant de nombreuses variantes : National Gallery de Washington, Louvre, Metropolitan Museum de New York, County Museum de Los Angeles. C’est de cette dernière version que le tableau du Louvre est le plus proche. En dehors de l’intensité conférée à cette image de méditation, le peintre fait preuve, une fois de plus, d’une très grande virtuosité dans la représentation de la lumière et des objets comme, par exemple, l’effet de loupe produit par l’huile dans le verre. D’autres versions de ce thème par La Tour sont également connues à travers des gravures et des copies.